Les artistes 2022
- Emmanuel Plasson
- Marie Ange Todorovic
- Claire Elie Tenet
- Fabrice Alibert
- Nathalie Steinberg
- Amélie Robins
- Frédéric Diquero
- Jean Marc Malzac
- Agnès Alibert
- Jacques Brun Metteur en Scène
- Eric Colonge
maître
Emmanuel Plasson est considéré comme un des premiers ambassadeurs de la musique française dans une carrière éblouissante aussi bien dans le répertoire symphonique que dans celui de l’opéra. C’est en 1997 que Maestro Plasson fait ses débuts en Amérique du Nord, dirigeant le Royal Ballet du Covent Garden en tournée, y compris notamment quelques performances au Metropolitan Opera House à New York. Par conséquent, il a été immédiatement invité à être chef assistant au Metropolitan Opera lors des deux saisons suivantes (pour des productions de Manon et de Carmen).
La carrière de maestro Plasson l’a emmené autour du globe.
En Amérique du Nord, il a dirigé au Boston Lyric Opera – Lucie de Lammermoor –,
New York City Opera – la Périchole (saluée par la critique), L’Etoile et Les Pêcheurs de Perles –,
New York Opera Society – Falstaff –, Opera Birmingham – Carmen et Samson & Dalila – Kentucky Opera – Romeo & Juliette et Cendrillon –, Minnesota Opera – Faust et Le Barbier de Séville –, Cincinatti Opera – Les Contes d’Hoffmann –, Montclair State University – Albert Herring –, Opera Company of Middlebury – La Traviata, Eugen Onegin, Thaïs, La Rondine, Madama Butterfly et L’italienne à Alger, Turandot et Macbeth –, Opéra de Montréal – Lakmé et Faust –, Opéra de Tulsa – Les pêcheurs de perles – . Il a aussi travaillé avec les compagnies de Dallas, Orlando et Wolf Trap.
Maestro Plasson a été pendant cinq ans le directeur musical de l’Opera Company of Middlebury.
Ses engagements en Australie ont inclut six productions avec Opera Australia – Faust, Orphée aux enfers, Manon, Werther, les Pêcheurs de Perles et La Traviata. Il a également dirigé Manon avec l’Opéra de Melbourne. Maestro Plasson a aussi mené une production de Carmen avec l’Opéra de Nouvelle-Zélande. Il a dirigé les orchestres d’Adelaïde, Melbourne, Perth et Queensland.
Il a été réinvité deux fois au Ballet National du Japon pour le Cendrillon de Prokofiev et a aussi effectué un retour avec l’Orchestre Philharmonique de Nagoya. Il a dirigé une production de Werther avec le New National Theatre Tokyo.
Emmanuel Plasson a remporté le premier prix du concours international de direction d’orchestre Donatella Flick à Londres en dirigeant le Philharmonia Orchestra, ce qui a lancé ses débuts anglais. Il a ensuite été engagé par le BBC Philharmonic Orchestra, le BBC National Orchestra of Wales, le Royal Scottish National Orchestra, l’Ulster Orchestra, le Northern Sinfonia, le Royal Ballet du Covent Garden et en 2002, il a fait ses débuts avec Opera North dans un double programme: l’Enfant et les sortilèges de Ravel et Petrushka de Stravinsky.
D’autres engagements en Europe du nord ont inclut deux productions de Werther, une avec l’Opéra royal de Suède et une autre avec l’Opéra royal du Danemark. Il commence l’année 2012 a Bergen ou il dirige la création norvégienne de l’Etoile de Chabrier avec l’orchestre philharmonique de Bergen et l’Opéra de Den Nye dans la production de Mark Lamos avec laquelle il a été associé au New York City Opera en 2010.
Maestro Plasson a aussi dirigé deux productions au Hamburg Staatsoper – La Fille du Régiment et Les Contes d’Hoffmann –. Il est apparu avec les orchestres d’Aalborg, Aarhus, Prague, Brabants, l’orchestre de la Suisse Romande.
Dans sa France natale, il a dirigé l’ensemble orchestral de Paris, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, l’orchestre régional de Cannes, l’orchestre national de Bordeaux et plusieurs productions au grand théâtre d’Avignon. Il a également été invité au Théâtre du Capitole de Toulouse pour diriger trois productions: Cendrillon de Massenet, le chapeau de paille d’Italie et Faust de Gounod. A l’Opéra de Toulon il a mené une production des Contes d’Hoffmann.
En Europe du Sud il a dirigé également l’orchestre symphonique du Portugal avec un programme d’œuvres de Berlioz, Liszt et Schumann et une production de Lucia di Lammermoor avec l’opéra de Catane en Sicile.
Emmanuel Plasson a commencé ses études musicales en tant que violoniste. Fils du célèbre chef d’orchestre français Michel Plasson, il a effectué ses études de direction d’orchestre à l’école Pierre Monteux dans le Maine aux Etats-Unis et a continué à l’école de musique de Yale. Sa discographie inclut des enregistrements avec EMI et Dynamic Labels.
Marie Ange Todorovic
BIOGRAPHIE
Née à Montpellier, Marie-Ange Todorovitch étudie d’abord le piano, l’orgue, le chant au conservatoire de Montpellier, sa ville natale, puis entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et à l’Ecole de l’Opéra de Paris, elle est l’interprète des rôles principaux Eurydice, Diane, Cherubino et Djamileh. Elle est invitée ensuite par le Festival de Glyndebourne (Angleterre) pour y chanter les Noces de figaro de Mozart. C’est ainsi que commence sa carrière internationale. Son répertoire s’étend de Rossini, Mozart et Strauss aux opéras français (Carmen, Charlotte, Dulcinée), mais aussi la musique contemporaine avec des créations « Colomba » à Marseille, « Quai Ouest » à l’Opéra du Rhin. Marie-Ange Todorovitch se produit sur les plus grandes scènes françaises Opéra National de Paris, Opéra-Comique, Théâtre du Châtelet, Opéra de Marseille, Montpellier, Nancy, Strasbourg, Toulouse, Festival d’Aix-en-Provence, Chorégies d’Orange, Nice, et internationales Opéra d’Anvers, Amsterdam, Dresde, Genève, Lausanne, Berlin, Liège, Pise, Dusseldorf, La Fenice de Venise, Covent Garden, Teneriffe, Festival de Salzburg Février 2011, elle a obtenu le GRAMMY AWARDS 2011 du meilleur enregistrement d’Opéra chez Harmonia mundi Pour : « L’Amour De Loin » de Kaija Saariaho. Elle vient de chanter à la Scala de Milan dans Wozzeck, puis La Vie Parisienne (Metella) à l’Opéra de Marseille, Falstaff (Miss Quickly) au Grand Théâtre de Genève, Faust (Dame Marthe) au Festival de Salzbourg, Katya Kabanova (Kabanischa) à l’Opéra d’Avignon, Boris Goudounov (La gouvernante) à l’Opéra de Marseille, Mamma lucia (Cavaleria rusticana) à l’Opéra de Toulon, Rigoletto (Magdalena) aux Choregies d’Orange, Faust (Dame marthe) à l’Opéra d’ Avignon, les Noces de Figaro (Marcellina) à l’Opéra du Rhin et à l’Opéra de Marseille.La saison dernière, Madame de Croissy dans Les Dialogues des Carmélites à l’Opéra Grand Avignon, Le Tricorne de Manuel de Falla à l’Opéra de Marseille, Marta dans Mefistofele de Boito aux Chorégies d’Orange. Cette saison et parmi ses projets, Geneviève dans Pelléas et Mélisande à l’Opéra National du Rhin, Marcellina dans Les Noces de Figaro à l’Opéra de Marseille, le rôle-titre dans La Grande Duchesse de Gerolstein à l’Opéra de Marseille, la Comtesse dans La Dame de pique, dans une mise en scène d’Olivier Py, à l’Opéra de Nice, l’Opéra de Marseille, l’Opéra d’Avignon et l’Opéra de Toulon, Zulma dans L’Italienne à Alger à l’Opéra de Marseille, Marta dans Mefistofele au Capitole de Toulouse… En juillet 2016 elle est nommée par le ministère de la culture Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. |
Claire-Elie Tenet suit d’abord les cours de danse classique au CNR de Nancy avant d’étudier la contrebasse. Elle suit ensuite une double formation : la contrebasse au CRR de Rueil-Malmaison où elle obtient son DEM en 2010 et le chant lyrique, tout d’abord au conservatoire du 9ème arrondissement de Paris, puis au CRD de Cachan auprès de Michèle Barrault.
Elle intègre le pupitre des contrebasses durant 2 ans (2006-2008) à l’orchestre-atelier OstinatO sous la direction de Jean-Luc Tingaud.
En septembre 2009, elle obtient le rôle de Bianca pour les représentations du festival ‘Les Choeurs Ver-meils’ à l’Orangerie de Sceaux, puis l’année suivante, elle incarne les allégories féminines pour le spectacle « Yvo » de ce même festival organisé par l’institut des Hauts de Seine.
En mai 2010, elle est Papagena et artiste du choeur dans La Flûte Enchantée de Mozart au Théâtre d’Her-blay dans une mise en scène de Christophe Luthringer et sous la direction de Jean-Luc Tingaud.
En Avril 2011, elle obtient une médaille de bronze au concours des Clés d’Or.
En oratorio, on a pu l’entendre dans le requiem de Fauré à Versailles dans le cadre du mois Molière.
Elle se produit régulièrement en récital sur des airs d’opéras et mélodies dont elle réalise l’instrumentation pour guitare, puis fonde en 2011 le trio Parhélie.
Elle est invitée à chanter en soliste par l’orchestre universitaire de Picardie dirigé par Andreï Chevtchouk au cours de la saison 2010-2011 et 2011-2012.
En octobre 2011 elle rejoint le pupitre de soprano au sein du choeur Luce del Canto dirigé par Simon-Pierre Bestion de Camboulas et enregistre leur premier disque ATMA.
Le théâtre de Cachan l’a récemment sollicitée lors du spectacle « Tzigane imaginaire » sur des extraits des Lieder Tziganes de Dvoràk.
Elle participe en Avril 2012 à la création du ballet « le Rossignol et la Rose » de la Cie Julie Portanguen au Dansoir. En Juin 2012, elle sera Reine de la Nuit dans la Flûte Enchantée produite par Opéracademy (Eric Desprez, Thierry Dran).
Fabrice Alibert fait ses études d’art lyrique au Conservatoire de Toulouse (CNR) où il s’initie également à la composition. Il obtient un master au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) de Lyon et se perfectionne à la Hochschule de Munich dans la classe d’Andreas Schmidt. En 2011/12, il est stagiaire au CNIPAL à Marseille. Il reçoit par ailleurs les conseils de Alain Garichot, Rie Hamada, Didier Laclau-Barrère, Giovanni Mastino, Udo Reinemann, Ludovic Tézier, Vincent Vittoz.
Il est lauréat du Concours International de Chant Lyrique de Canari (Deuxième prix « Opéra » en 2013), du Concours des Maîtres de Chant Français (UPMCF, Premier prix en 2018) et du Concours International de Chant Lyrique de Lavaur (Grand prix du jury et prix Montserrat Caballé en 2019).
Pour sa première expérience scénique en 2010, il interprète Figaro dans Il Barbiere di Siviglia de Rossini mis en scène par Alain Garichot, sous la direction de Stéphane Petijean. En 2013 il participe à la tournée mondiale de West Side Story avec les Solistes de Bernard Tétu (Chine, Canada, Suisse, France). On le retrouve par la suite dans Le Nozze di Figaro (Figaro), Die Zauberflöte (Papageno), La Cenerentola (Dandini), La Bohème (Marcello), Carmen (Escamillo, Moralès), Pelléas et Mélisande (Pelléas), L’Enfant et les Sortilèges (l’horloge et le chat), Les Cloches de Corneville (Henry) sur des scènes telles que la Scène Nationale de Besançon, l’Opéra de Clermont-Ferrand, l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Saint- Etienne, le Théâtre Impérial de Compiègne et le Théâtre du Capitole de Toulouse.
En 2019 et 2020, il est Taddeo dans L’Italiana in Algeri en tournée avec l’Ensemble Matheus et Jean-Christophe Spinosi. Il est également Benoit dans La Bohème à l’Opéra de Monte-Carlo et Mercutio dans Roméo et Juliette à Grenoble.
En 2021, il fait ses débuts aux Chorégies d’Orange dans L’elisir d’amore (Dulcamara).
Parmi ses projets opératiques, Il Barbiere di Siviglia (Figaro) en tournée avec le Capitole de Toulouse et, de nouveau au Théâtre du Capitole, Roussalka (le garde-forestier et le chasseur), Wozzeck à l’Opéra de Monte-Carlo et, last but not least, La fille de Madame Angot (Ange Pitou) à Castres.
En concert, il a récemment chanté Carmina Burana de Carl Orff à la Halle aux Grains de Toulouse et le Requiem de Fauré aux Chorégies d’Orange.
Nathalie Steinberg
BIOGRAPHIE
Île-de-France / Nouvelle Aquitaine – Occitanie, Montpellier, Beziers
Après avoir étudié le piano avec Théodore Paraskivesco, elle poursuit ses
études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle
obtient les prix d’accompagnement et de direction de chant (classes de
Jean Koerner et Serge Zapolsky) et fait ensuite un Master piano solo à
l’université Concordia de Montréal. Boursière du « Tanglewood Music
Center » (USA), elle accompagne de nombreux récitals de lieder et
mélodies, les Master-Class de Martin Katz, Margot Garrett et Phyllis Curtin
puis est engagée comme chef de chant à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de
Montréal.
Phyllis Bryn-Julson l’invite à la Britten-Pears School pour sa Master-Class
sur la musique du XXème siècle. Dès 1985 Nathalie STEINBERG
accompagne au CNSMDP les classes de violon de Régis Pasquier et de
trombone de Gilles Millière. Au sein de l’IRCAM, elle participe à plusieurs
créations contemporaines sous la direction de Pierre Boulez et Péter
Eötvös.
Chef de chant dans différents théâtres (Opéra Bastille, Opéra Comique,
Opéra de Lille, Opéra de MonteCarlo, Atelier Lyrique de Tourcoing,
Helsinki, Amsterdam, Bruxelles…) ainsi qu’à Radio-France, elle joue sous
la direction de nombreux chefs :
Seiji Osawa, Marek Janowski, Pinchas Steinberg, Charles Dutoit, Georges
Prêtre, Nello Santi,
Lawrence Foster, Evelino Pid , Christoph Eschenbach, Sylvain Cambreling,
John Nelson, Louis Langrée, Jean-Claude Malgloire, William Christie,
Jean-Claude Casadesus, Emmanuel Krivine, François-Xavier Roth, Alain
Altinoglu, Esa-Pekka Salonen, Daniele Gatti, Paolo Carignani…
Lors de la réouverture du Théâtre du Châtelet en 1999, une belle rencontre
avec John-Eliot Gardiner l’emmène vers un très vaste répertoire : « Orphée
» et « Alceste », « Falstaff », « Oberon ». Puis elle devient son assistante
pour « L’étoile », « Les Troyens », « Carmen », « Freischütz », « Pelléas et
Mélisande ». Elle participe aux Proms de Londres avec son orchestre «
révolutionnaire et romantique » et son chœur le « Monteverdi », ainsi qu’au
Festival Berlioz de la Côte Saint-André où elle fait tous les opéras de
Berlioz.
A l’opéra de Lille, une étroite collaboration se noue avec Roberto Rizzi
Brignoli pour le répertoire italien («Rigoletto », « Macbeth », « Traviata »,
«Lucia di Lammermoor », …)
Nathalie STEINBERG participe à de nombreuses créations dont : « Le
dernier jour de Socrate » (Graciane Finzi), « L’amour de loin » ( Kaija
Saariaho ) et « Angels in America » ( Péter Eötvös) au Châtelet, ainsi que
« Le Balcon » ( Péter Eötvös ) au festival d’Aix-en-Provence.
Au Théâtre du Châtelet encore, elle collabore avec Kazuchi Ono pour
adapter les « Bassarides » de Henze pour petit orchestre, et participe à la
production de « Nixon in China » (John Adams) avant d’être invitée à
Avignon pour « Wozzeck », à l’Opéra Comique pour Pelléas et Mélisande
et Fortunio avec Louis Langree. En 1999, elle est professeur
d’accompagnement au Conservatoire de Lausanne de même qu’en 2008
au CRR de Paris.
De 2005 à 2013, elle est assistante- accompagnatrice de la classe de
chant de Malcolm Walker puis est nommée en 2013 professeur de
formation musicale chanteurs au Conservatoire national supérieur de
musique de Paris.
Parallèlement, Nathalie STEINBERG accompagne des récitals de Susan
Graham, Marie-Ange Todorovicth, Isabelle Poulenard…
Pianiste du Choeur de chambre « Les Eléments » de Joël Suhubiette, elle
a assuré la direction artistique de leur enregistrement CD de musique
vocale du « Requiem » de Desenclos, a participé aux Victoires de la
musique lors de leur nomination, joué les « Noces » de Stravinsky à la
Halle aux Grains de Toulouse et dernièrement la « Petite Messe Solennelle
» de Rossini dans sa version originale pour 2 pianos et harmonium au
Grand Théâtre de Tours.
Récemment, elle coache « l’heure espagnole » avec François Xavier Roth
à la Philarmonie de Paris.
Une tournée avec Sir John Eliot Gardiner l’a conduite aux USA et s’est
terminée au Carnegie Hall de NYC. En même temps, une belle amitié se
noue avec Béatrice Uria Monzon pour sa 1ère Lady Macbeth au théâtre de
la Monnaie à Bruxelles. Depuis elles partagent ensemble de nombreux
récitals avec la même passion pour la musique espagnole, et des
master-classes très régulièrement.
Amélie Robins
BIOGRAPHIE
Amélie Robins a grandit à Montfermeil. Elle vit désormais dans le Var.
À l’âge de seulement 12 ans, sa professeure de musique, une ancienne chanteuse lyrique devenue enseignante d’éducation musicale, décèle le potentiel de sa voix. Lycéenne, elle chantait tant le répertoire classique que du pop rock.
Sa rencontre avec Raymond Duffaut qui a dirigé les Chorégies d’Orange de 1981 à 2016, a été déterminante pour sa carrière. Remarquée très tôt par Leontina Vaduva et Ruggero Raimondi, elle obtient son diplôme d’études musicales de Chant à l’unanimité et avec les félicitations du jury au Conservatoire à rayonnement départemental d’Aulnay-sous-
Elle est finaliste du Concours Nei Stemmen au Luxembourg et lauréate du concours Armel Opera 2014, qui lui permettent d’interpréter Susanna des Noces de Figaro au Luxembourg, en Roumanie et en Hongrie (retransmit en direct sur ArteWeb). Elle remporte également le Prix d’Interprétation d’un air de Bel Canto Français à l’International competition V. Bellini à l’Opéra de Marseille en 2016, ainsi que la Médaille d’or avec haute distinction et un album numérique au Vienna International Competition 2021. Elle approfondit actuellement sa technique avec la soprano Anna Maria Panzarella .
Les saisons dernières, 4 (entre autres) Les saisons dernières, elle chantait notamment Despina dans Cosi fan Tutte à l’Opéra de Massy puis de Reims, Die Aufseherin et Die Vertraute dans Elektra à la Philharmonie de Paris (direction de Mikko Franck, avec Nina Stemme et Waltraud Meier). Elle a également chanté Susanna dans Le Nozze di Figaro au Festival de Saint-Céré et pour 20 dates en tournée, Lisa dans Le Pays du Sourire de Lehar à l’Opéra Grand Avignon, Musetta dans La Bohème de Puccini sous la baguette d’Alexandra Cravero, la Contessa Ceprano aux Chorégies d’Orange puis Gilda dans Rigoletto à l’Opéra de Massy m.s. J-L Grinda (ainsi que pour une 15aine de dates pour différents Festivals Français). Également Eliza dans My fair Lady puis Ann Truelove dans The Rake’s Progress de Stravinsky à l’Opéra de Nice, Eurydice dans Orphée aux enfers d’Offenbach à l’Opéra de Marseille puis de Reims.
Cette saison et parmi ses projets: Ninette dans l’Amour des trois oranges de Prokofiev à l’Opéra National de Lorraine, Marie Salomé et un Archange dans La Vierge de Massenet à l’Opera de St Étienne, Blöndchen dans l’Enlèvement au Sérail à l’Opéra de Marseille, Valencienne dans la Veuve Joyeuse de Lehar puis Anna dans La Dame Blanche de Boieldieu à l’Opera de Nice, Adina dans l’Elisir d’Amore pour 2 tournées d’été avec les Chorégies d’Orange, Gilda dans Rigoletto pour une croisière musicale avec Alain Duault, ainsi qu’un concert « Folies 1890 » avec les Frivolités Parisiennes en direct sur France Musique.
Elle est régulièrement invitée à participer à des émissions de télévision, notamment « La Folie Offenbach » enregistrée aux Folies Bergères, et « Musiques en fête » aux Chorégies d’Orange. En 2020 elle y interprète (entre autres) en compagnie de Florian Sempey, Bella Adina de L’Élixir d’amour où ils mettent en scène les gestes barrières avec masques et gel hydroalcoolique5.
Frédéric Diquero
BIOGRAPHIE
Ténor
Après plusieurs premiers prix de conservatoire : saxophone, musique de chambre, histoire de la musique, Frédéric Diquero commence le chant et fait ses premiers pas au sein de la compagnie lyrique des Sources de cristal, dirigée par Gian Koral et Hélia T’Hézan, en chantant les rôles de Roméo, Hoffmann, Tonio, Pylade, Nadir.
En 2004, il remporte le premier prix du 9ème concours international Spazio Musica en Italie, ce qui lui permet d’être invité au Théâtre Mancinelli d’Orvieto pour interpréter les rôles d’Alfredo, Pinkerton et Rodolfo.
Plus de cinquante autres rôles sont à son répertoire, et parmi les plus récemment interprétés sur scène : Roberto dans Le Villi de Puccini à Genève, Sellem dans le Rake’s Progress à l’opéra de Nice ou Tamino et Belmonte aux deux dernières éditions du festival d’opéra du grand sud. Également à l’aise avec l’opérette, il a interprété le rôle de Gardefeu à l’opéra de Nice et auparavant, Fritz au festival d’Aix les Bains, Alfred, Piquillo ou Camille de Coutançon dans la version italienne de la Veuve joyeuse au Carlo Felice de Gênes.
Intéressé par la musique moderne et contemporaine, il interprète par exemple des œuvres de Britten (Sérénade avec cor, Illuminations), de Jolivet (Suite liturgique) ainsi que des opéras comme Satyricon de Bruno Maderna (rôle d’Habinas) qu’il donne dans différentes productions en Italie.
Il a également participé à des créations comme Narcisse de Clément Althaus pour l’Opéra de Nice en 2013 et à la création mondiale de Dreyfus de Michel Legrand sur un livret de Didier van Cauwelaert.
Jean Marc Malzac
BIOGRAPHIE
Fondateur du Festival d’Opéra du grand sud, Jean Marc Malzac, Basse Française est né à Béziers. Dès son plus jeune age, il découvre sa passion pour le chant et accomplit avec succès ses études musicales au Conservatoire de Montpellier, où il obtient le DEM et le 1er Prix de chant, d’art lyrique et de composition. Il est primé au Concours de Béziers sous la présidence de Madame Edda Pierre.
Cette distinction lui permet de rencontrer Monsieur José Van Dam qui l’invite à se perfection- ner avec lui au Conservatoire de Toulouse. C’est en 2003 que ce Lauréat de la faculté de médecine de Montpellier, après avoir gravi entre autres sommets de ce « bas monde », le Mont Blanc, le Kilimandjaro, l’Aconcagua va décider de se tourner pleinement vers le chant. Il a eu la chance de poursuivre son évolution artistique auprès de grands professeurs et artistes lyriques: Madame Michèle Command et Monsieur Gabriel Bacquier. Enfin sa voix de basse a trouvé auprès de Monsieur Kurt Moll, la possibilité d’un plein épanouissement.
C’est ainsi que son répertoire lyrique comprend aujourd’hui de nombreux rôles tels que Gremine – Eugen Onegin de Tchaikovski, Sarastro – Die Zauberflöte, Osmin – Die Entführung aus dem Serail de Mozart, Rocco – Fidelio de Beethoven, Fiesco-Simon Boccanegra, Banco – Macbeth, Procida – I vespri siciliani de Verdi, Conte Rodolfo de La Sonnambula de Bellini, Don Pasquale de Donizetti, Brander – La Damnation de Faust de Berlioz, Don Quichotte de Massenet…
Dans son enfance, Agnès Alibert est élève au sein de la maîtrise du Conservatoire de Narbonne. Elle poursuit des études de piano, de clavecin et de viole de gambe au CRR de Perpignan (DEM et Prix), débute le chant lyrique au CRR de Toulouse et se perfectionne dans la classe d’Yves Sotin au CRR de Saint-Maur-des-Fossés (DEM). Egalement attirée par le chant baroque et la musique d’ensemble, elle intègre successivement le Conservatoire royal supérieur de La Haye (Pays-Bas) et la formation professionnelle de la Maîtrise Notre-Dame de Paris (diplôme supérieur d’études vocales). Elle obtient une bourse de la fondation Royaumont pour suivre la formation Les Voix Célestes sur la musique romantique française auprès de Joël Suhubiette. Elle participe à des productions de l’Atelier lyrique de Tourcoing (direction Jean-Claude Malgoire) et de l’Opéra-Studio de Genève (direction Jean-Marie Curti). Tout au long de son parcours, elle profite des enseignements d’Yves Sotin, Mary Saint-Palais, Raphaël Sikorski, Frédéric Faye et Cécile de Boever, ainsi que des masterclasses de Margret Honig, Jill Feldman, Udo Reinemann, Martin Isepp, Howard Crook, Alain Buet et François Leroux.
Parallèlement, elle est titulaire d’un master de musique et musicologie de l’université Paris IV-Sorbonne et prépare le Diplôme d’Etat de chant à l’Institut supérieur des arts de Toulouse.
La compagnie Les Chants de Garonne lui offre l’opportunité d’incarner Suzanne dans Le Nozze di Figaro de Mozart et elle est invitée à se produire au Théâtre de l’Etang à Perpignan dans le rôle de Zerline (Don Giovanni de Mozart), personnage qu’elle retrouve lors des Estivales de Brou (Bourg-en-Bresse). Elle est par ailleurs Gianetta dans L’Elisir d’amore de Donizetti (Théâtre de l’Etang) et Anna dans Nabucco de Verdi (Casino Barrière de Bordeaux). Lors de la création de l’opéra contemporain Les Enfants du cristal de Curti, elle interprète le rôle de Trille, la fille de l’air (Institut Saint-André, Alsace).
Sa passion pour la danse et le théâtre l’amène également à incarner des rôles d’opérettes : elle joue Pauline dans La Vie parisienne d’Offenbach (compagnie L’Elixir enchanté) et Glycère dans Pâris ou le bon juge de Terrasse (Festival angevin d’opéra-bouffe). Le Festival de Lamalou-les-Bains lui propose les rôles de Berginella dans La Périchole d’Offenbach, de Marie dans Les Mousquetaires au couvent de Varney et de Princesse Hélène dans Rêve de Valse de Strauss.
En musique sacrée, elle est soliste lors de concerts dirigés par Ton Koopman (Cantates de Bach). Elle prend part également aux saisons musicales de Notre-Dame de Paris (Les Vêpres à la Vierge de Monteverdi, La Passion selon saint Matthieu de Bach, Missa solemnis de Beethoven, Elias de Mendelssohn), ainsi qu’aux productions des groupes et orchestres invités par la Cathédrale (Diabolus in Musica, Doulce Mémoire, Les Sacqueboutiers de Toulouse, Les Paladins, l’Ensemble orchestral de Paris). Divers ensembles parisiens l’invitent par la suite à se produire en soliste (Orchestre de Lutetia, Les Muses galantes, La Camerata Saint-Louis, Le Concert latin).
À la suite de ses recherches musicologiques, elle fonde plusieurs ensembles de musique baroque, et se produit en récital lors de tournées et dans des festivals français et européens (Banchetto Musicale de Vilnius, Festival Suvemuusika de Tartu, Festival Mustpeade maja de Tallin, Seitsme Linna Muusika à l’ambassade de France en Estonie, Festival Ici et Demain à Paris, Les Nuits musicales de Saint-Germain, Festival Les Théophanies, Festival Les Voix mêlées, Festival Musique en monuments, amphithéâtre de la Sorbonne, Théâtre scène nationale de Narbonne…).
Le quintet de jazz Collectif Trytone l’invite par ailleurs à participer au Festival de Canet-en-Roussillon avec son programme Back to Bach.
Elle chante également au sein d’ensembles vocaux (Amsterdam Baroque Choir, Schleswig-Holstein music festival choir, L’Europa galante, Arsys Bourgogne, Le Parnasse français, Les Siècles) et intègre les chœurs de plusieurs maisons d’opéra (Opéra de Paris, Opéra de Dijon, Opéra de Limoges). Ces expériences l’amènent à participer à des tournées internationales et à se produire sur des scènes telles que l’Opéra Bastille, l’Opéra royal de Versailles, l’Opéra-Comique, le Théâtre des Champs-Elysées, le Théâtre de Luxembourg, le Muziekgebouw d’Amsterdam, le Concert Hall de Bamberg, l’Arena de Prague, le Concert Hall de la Cité interdite à Pékin, le Symphony Hall de Shanghaï, le City Hall de Hong Kong, l’Opera City Concert Hall de Tokyo…
Elle a été dirigée par les chefs Jean-Claude Malgoire, François-Xavier Roth, Christoph Eschenbach, Ton Koopman, Marius Stieghorst, Fabio Luisi, Maxime Pascal, Vello Pähn, Michele Mariotti, Riccardo Frizza, Rolf Beck, Fabio Bondi, Gergely Madaras, Robert Tuohy, Daniel Tosi, Laurent Campellone, Dominique Spagnolo, Alejandro Sandler, Jean-Marie Curti, Jacques Blanc, Debora Waldman, John Nelson, Jérôme Corréas, Nicolas Krüger, Laurent Touche, Bruno Conti, Pavel Baleff.
Elle a travaillé avec les metteurs en scène Bernard Pisani, Jean-Yves Ruf, Jorge Lavelli, Dominique Pitoiset, Andreas Kriegenburg, Andrei Serban, Alexander Schulin, Anne Kessler, Sandrine Anglade, Frédéric L’Hullier, Emmanuel Gardeil, Anthony Michineau, Francis Huster, Manon Savary, Frédérique Lombart et les chefs de chœur Joël Suhubiette, Pierre Cao, Louis Castelain, Edward Ananian-Cooper, Anass Ismat, Lionel Saw, Alessandro di Stefano, José Luis Basso.
Jacques Brun a été formé au conservatoire de Montpellier et a créé la compagnie du Kiosque en 1993. Il est à la fois, acteur, auteur et metteur en scène.
Outre les traditionnels ateliers adultes, il accueille les élèves de CM2, les collégiens et les lycéens.
Universalité
Jacques aime travailler avec les jeunes comme il le fait en intervenant au lycée Pompidou à Castelnau-le-Lez. « Les jeunes sont très généreux et on peut créer de très belles choses avec eux« , explique-t-il.
Dans son travail quotidien, Jacques reste persuadé que le théâtre doit tendre vers une forme d’universalité. S’il travaille beaucoup sur commande, il aime le cadre que cela lui impose et trouve cela très intéressant.
Quelle que soit la thématique, il peut y apporter une touche d’humour, d’émotion. Il a à son actif une dizaine de spectacles qui ont tous connu un vif succès comme l’Écho de la Robine, commandé par la ville de Narbonne, La Flûte enchantée ou Vendanges sans toi 1914-1918, tourné juste avant le confinement et qui devrait de nouveau être joué.
Si sa vie a toujours été consacrée à cette passion qui l’anime, il est loin d’être lassé mais aimerait un peu se poser. « Le temps passe mais je suis toujours aussi enthousiaste. C’est un beau métier, rempli d’incertitude. C’est la rencontre qui fait le spectacle, travailler avec des acteurs, des gens de qualité… ».
Éric Colonge a fait le conservatoire de Béziers et Montpellier en initiation de 1990 à 1994 puis sort du conservatoire de Bordeaux en section professionnelle en 1997.
Depuis il a travaillé avec diverses compagnies de théâtre, les plus récentes sont, la cie des perles de verre, la cie internationale alligator et la cie du Kiosque. Il a participé à quelques court métrages, séries et films cinématographiques.
2016 – Tandem |
2015 – Crimes et Botanique |
2015 – La Promesse du Feu |
2012 – Antigone 34 |